
Déjà, lors de la codification de la doctrine spirite, Allan Kardec avait entrevu que la science rejoindrait un jour le spiritisme. Il savait que les scientifiques ouverts et sérieux, grâce à l’avancement des méthodes et outils de recherche, obtiendraient la preuve et peut-être même l’explication de nombreux phénomènes observés et qu’ils confirmeraient les révélations spirites concernant la véritable identité de l’être humain.
Il ne peut en être autrement. Les révélations spirites passées et présentes nous indiquent des situations que nous ne pouvons pas percevoir ou que nos connaissances et nos capacités actuelles ne nous permettent pas de comprendre. De son côté, la science s’évertue à comprendre le monde qui nous entoure et comment l’être humain fonctionne. Forcément, un jour, les deux se rejoindront.
Or, ce jour approche pour certains aspects, notamment celui de l’existence de l’âme, en tant qu’esprit incarné dans la matière et agissant sur celle-ci, et celui du périsprit, du moins en partie.
En effet, un noyau de chercheurs sérieux, provenant de diverses disciplines, se sont rassemblés pour promouvoir une nouvelle façon de voir l’univers qu’ils appellent la « science post-matérialiste ». Pour ce faire, ces chercheurs ont fondé l’organisme Academy for the Advancement of Post-Materialistic Sciences. Leur vision est fondée sur les découvertes des cent dernières années, qui rendent désuet le modèle scientifique traditionnel.
Selon ce modèle traditionnel, tout n’est que matière dans l’univers, y compris l’être humain, dont les facultés mentales ne sont que le produit du cerveau. Or, de très nombreuses recherches ont démontré que le modèle matérialiste est erroné. La matière n’est pas telle qu’on l’imaginait, et le cerveau n’est pas la source des processus mentaux, bien qu’il soit associé à ces processus.
Si le sujet vous intéresse, je vous invite à consulter les ouvrages de Mario Beauregard, un neuroscientifique de renommée internationale. Faciles d’accès, ils vous donneront un très bon survol des avancées scientifiques en la matière. Sans entrer dans le détail, monsieur Beauregard a notamment étudié les divers états de conscience associés à la méditation, à la prière et à l’état de grâce. Il a notamment constaté que ces états pouvaient être provoqués, dans certaines circonstances, et qu’ils entraînaient une véritable expansion de la conscience hors des limites matérielles que nous connaissons. Il s’intéresse également aux capacités d’autoguérison.
Reste à voir dans quelle mesure ces précurseurs sauront convaincre et convertir leurs confrères et consoeurs plus traditionnalistes. Cela viendra, tôt ou tard.