
On peut trouver de nombreux récits décrivant la vie des désincarnés dans le monde spirituel. Bien que les auteurs y dépeignent des contextes diversifiés en fonction de leur origine et de leur situation, on y retrouve tout de même des ressemblances avec notre contexte matériel terrestre, notamment des édifices, une structure sociale, des responsabilités, des loisirs, etc.
Cependant, le point principal et crucial qui ressort de ces récits est que les désincarnés sont en somme des humains, tout comme nous. C’est logique, puisque ce sont des humains qui se sont désincarnés et que nous sommes des esprits qui se sont incarnés. La grande différence est que nous évoluons temporairement dans des environnements vibratoires différents.
Puisque nous sommes tous humains, nous devons cesser de nous considérer différents et distincts, en dépit de notre état respectif d’incarnés et de désincarnés. Nous partageons la même nature, puisque nous sommes tous des Esprits, et nous avons le même but ultime, que nous devrons atteindre de la même façon. Il n’y a donc aucune raison de se percevoir comme des êtres différents.
Les Esprits ne sont pas nécessairement des anges ni des démons, bien qu’il y en ait qui fassent preuve d’une extrême bonté ou d’une profonde méchanceté. Les mêmes défauts et les mêmes qualités se retrouvent chez les uns comme chez les autres. Ce ne sont pas non plus des savants omniscients qui savent tout sur tout ni des devins sur commande qui peuvent tout révéler sur le passé et l’avenir, y compris les numéros de la loterie. Étant humains, ils ont un certain bagage, mais qui a ses limites en fonction de leur vécu et de leur personnalité. Et parlant de personnalité, on retrouve chez les Esprits l’éventail complet des nuances de caractère qui se reflète parmi les humains.
Par ailleurs, ils ont des choses à faire de leur côté, tout comme nous. On ne peut donc pas s’attendre à ce qu’ils soient constamment disponibles, plantés là à se morfondre en attendant qu’on fasse appel à eux. Ils ont droit à un minimum de compréhension, de respect et de considération de notre part. Bref, on devrait les traiter de la même manière que l’on traite n’importe quel autre humain dans notre monde terrestre.
Nous considérer réciproquement sur un pied d’égalité favorisera des échanges sains et limitera les risques de fascination, de même que les excès de toutes sortes dans lesquels peut dégénérer une pratique déraisonnable, comme l’instauration d’un culte ou l’accomplissement d’actes contraires à l’éthique ou à la morale, autant d’effets d’une foi aveugle et d’un manque de connaissances. Les Esprits sont des humains, comme nous. Agissons en conséquence!