Covid-19 : un rendez-vous raté?

Photo de Fetraniaina Anatii Killahr sur Pexels.com

En ce début d’année, plus ou moins réjouissant, j’aimerais revenir sur cette pandémie qui a marqué 2020. On peut à juste titre parler d’un véritable fléau, compte tenu du nombre de victimes et des répercussions sur nos sociétés.

Cette pandémie a vraiment testé nos modèles sociaux. Elle a révélé notre dilemme éthique entre l’impératif de la santé publique et celui de la survie économique. Ce dernier a pesé le plus lourd dans la balance. Il constitue un si grand fondement de notre mode de vie qu’il a influencé de nombreuses décisions gouvernementales et personnelles. Cela témoigne de notre attachement aux biens matériels et de notre dépendance au consumérisme. La « survie » de notre société dépend essentiellement de notre capacité à dépenser. Que l’on stoppe les achats; et tout est à réinventer.

D’ailleurs, la capacité de bien des entreprises à réinventer leurs façons de faire des affaires et d’amener les clients à dépenser fut fort stimulée pendant cette crise sanitaire. Comme quoi la nécessité est mère de l’invention!

L’autre aspect qui m’a frappé, c’est la difficulté qu’ont eu bien des gens à voir leur liberté restreinte pour le bien commun. Bien qu’étant des créatures grégaires qui ont besoin du contact avec les autres, de très nombreux humains sont foncièrement individualistes et font peu de cas des besoins des autres. Leurs décisions et leurs gestes sont fondés sur leurs seuls critères. Beaucoup ont même volontairement et résolument défié les consignes négligeant, voire niant, toutes les conséquences potentielles.

De toute évidence, la pandémie nous a sortis de nos habitudes et nous a fait perdre nos repères. Elle nous a sans contredit déséquilibrés.

Quelle formidable occasion pour se remettre en question et repartir sur des bases plus solides!

Qui aura profité des confinements pour se tourner vers l’intérieur, vers soi-même? Qui aura analysé le pourquoi de ce vide en soi du fait se retrouver distant des autres? Qui aura cherché à le combler autrement que par des futilités et des biens matériels? Qui aura eu la curiosité ou le courage de se pencher sur sa spiritualité et de l’alimenter?

Ceux-là, selon moi, auront été au rendez-vous.

De tels fléaux n’arrivent pas par hasard. Ils sont orchestrés par les sommités spirituelles pour nous faire faire un plus grand pas dans notre évolution. Ils servent à nous éveiller, à piquer notre curiosité, à nous faire réfléchir, à nous inciter à amorcer un changement dans notre vie. Ils visent à nous rendre plus solidaires, plus sensibles aux épreuves des autres, plus charitables. Certains me diront que c’est là un remède de cheval, mais ne sommes-nous pas têtus comme des bourriques?

Nous sommes des aveugles qui refusent de voir. Nous nions l’évidence du bourbier dans lequel nous nous enfonçons. Nous refusons de prendre les mesures qui nous sortiraient du pétrin parce que nous préférons ne pas faire d’efforts et de sacrifices.

Nous voulons jouir de la vie!

Un plaisir de plus en plus solitaire, même en société. Nous sommes connectés au monde, mais n’avons pas la patience de prendre réellement de ses nouvelles.

Toutefois, je crois sincèrement qu’il est toujours temps de bifurquer pour qui le veut bien. Il n’est jamais trop tard pour attraper le bateau de la conscientisation et amorcer un renouveau dans son for intérieur. Sachons tirer le meilleur de cette pandémie du point de vue spirituel, le seul qui importe vraiment après tout!

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